Construire et renforcer des formes d’organisation collective susceptibles de contrebalancer le pouvoir excessif des multinationales : voilà la tâche à laquelle nous continuons de nous atteler. Les personnes directement touchées par les abus de pouvoir des multinationales sont souvent confrontées à une situation de dépendance économique vis-à-vis d’elles, et à un contexte de répression fort, qui restreignent leurs possibilités d’agir seules. Relier ces foyers locaux de colères permet de coordonner à l’échelle transnationale des actions organisées localement pour constituer de réels contre-pouvoirs. C’est en agissant au même niveau que les multinationales que nous arriverons à créer un rapport de force contre leurs atteintes aux droits des personnes et de l’environnement. En changeant de nom pour ReAct Transnational, nous souhaitons réaffirmer notre échelle d’action.

A l’heure des pandémies mondiales, du creusement toujours plus fort des inégalités, nous pensons que, si elle est réalisée à une échelle globale et soigneusement coordonnée, la combinaison de stratégies locales et transnationales contribue à la transformation sociale et politique et à l’émancipation des individus en augmentant leur puissance démocratique d’agir. En maintenant une pression mondiale sur les multinationales dans des secteurs économiques clés, nous pouvons provoquer des changements majeurs et systémiques de façon démocratique et non violente.