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Retrouvez toutes les infos, photos, vidéos sur les universités syndicales internationales du GLI Paris ici: https://www.global-labour-institute.fr/
Université 2023
La nouvelle génération de syndicalistes réinvente le syndicalisme international
Du 27 au 29 Novembre 2023, 110 jeunes syndicalistes de 30 pays différents, ainsi que des chercheurs et acteurs du mouvement social, se sont réunis près de Paris pour partager leurs expériences, récits de lutte, victoires et tactiques d’organisation syndicale.
Première Université syndicale bilingue dédiée à la jeunesse
Première Université syndicale internationale bilingue co-organisée par le GLI, ces trois jours auront été d’une grande richesse : dans sa diversité – 30 pays représentés, dont plus de la moitié en provenance du Sud Global, tels que le Pakistan, l’Ouganda, le Cameroun, les Philippines, etc. – ; dans sa jeunesse – une moyenne d’âge de 35 ans – ; ainsi que dans la qualité des interventions, en plénières comme en ateliers.
Dédiée à la nouvelle génération de syndicalistes, cette Université a mis un point d'honneur à valoriser les jeunes militant·es syndicaux, les femmes, ainsi que les pays du Sud Global. Comme le souligne Lesedi Seboni du Syndicat des travailleurs de la confection et du textile d’Afrique australe (SACTWU) : « Les syndicats doivent syndiquer tous les travailleurs et travailleuses. Les aspirations des jeunes actifs doivent être prises en compte parce que l’avenir est aux jeunes et que nous devons être capables de diriger les différentes structures syndicales. Nous devrions tous être des militants du changement, qu’il s’agisse de protéger l’environnement, de défendre les droits des femmes ou de protéger les travailleurs et les travailleuses ».
Une Université au carrefour des enjeux contemporains
Alors que la nouvelle génération de militants syndicaux n’a connu que la précarisation du travail, la pandémie mondiale, les politiques d’austérité et les catastrophes climatiques, cette Université internationaliste aura permis de réfléchir collectivement aux principaux enjeux contemporains qui traversent le syndicalisme :
- Comment les jeunes travailleur·euses peuvent-ils être plus nombreux au sein des syndicats ?
- Que pouvons-nous apprendre de nos expériences d’organisation syndicale ?
- Comment le mouvement syndical international doit-il riposter face à la montée de l’autoritarisme ?
- Comment renforcer les revendications féministes dans le mouvement syndical international ?
- Quel devrait être l’agenda commun du mouvement syndical international face au changement climatique ?
A l’issue de l’Université, le manifeste du GLI pour le mouvement syndical international, co-écrit par plusieurs syndicalistes de différents pays, a été présenté à l’ensemble des participant·e·s. Il affirme notamment que l’internationalisme doit être au cœur des activités syndicales ; que la syndicalisation doit redevenir la priorité du mouvement syndical international ; ou encore que mouvement syndical international doit aussi être celui de la jeunesse, des combats féministes, environnementaux, et de la lutte contre l'autoritarisme.
2021
Forum syndical international des transitions écologiques et sociales
130 organisations des 5 continents
5 jours d'échanges
19 ateliers
En 2021, le GLI Paris a coorganisé le forum des transitions écologiques et sociales qui s’est déroulé du 14 au 19 juin avec la CGT, le réseau Altersummit et la Rosa Luxembourg Stiftung. L’urgence sociale et environnementale, à l’image de la dégradation dramatique des conditions de travail et de vie d’une majorité de la population depuis le début de la pandémie, conduit un nombre croissant d’organisations – du syndicat d’entreprise aux fédérations professionnelles aux organisations locales, régionales, internationales – conjointement à d’autres acteurs du mouvement social, à développer diverses stratégies pour y répondre. Ce forum visait à :
- Créer un espace d’échange à l’échelle transnationale autour des stratégies des organisations syndicales et autres mouvements sociaux pour faire face à la crise écologique
- Rassembler l’ensemble des propositions des syndicats dans les secteurs où la transition est la plus urgente : énergie, transport, construction, agriculture, eau, extractivisme, santé, industrie, etc.
- Construire une solidarité transnationale entre les syndicats et les mouvements sociaux
- Aboutir à un appel commun en perspective de la COP26 et des autres échéances de l’agenda international de la transition écologique
L'appel unitaire a finalement été signé par une quarantaine d’organisations syndicales et présenté lors de la COP26 à Glasgow par les organisations syndicales les plus impliquées dans l’organisation du forum : les syndicats français, coréens sénégalais et canadiens. Il pourrait aussi être utilisé dans le cadre des débats internes à la Confédération Syndicale Internationale pour accélérer ses propositions pour une transition juste.
Université 2019
Syndicalisme et mobilisations citoyennes : comment décloisonner les luttes ?
Organiser les inorganisé.es
Travailleur·ses migrant·es au Québec, moniteur·ices d’escalade et de canyoning indépendant·es et livreur·ses à vélo en France, vendeur·ses de rue au Sénégal, toutes et tous ont en commun de travailler dans des secteurs éloignés des organisations syndicales. En croisant les récits d’expériences des intervenant·es, les participant·es du GLI ont identifié les leviers d’action et tactiques diverses pour s’organiser collectivement.
L’Université du GLI a été l’occasion de se pencher sur la manière de mener des campagnes transnationales. La fédération transnationale des coursiers à vélo, la campagne Stop Impunité ou encore les luttes contre les géants Amazon et McDonald’s ne sont que quelques exemples qui ont nourri les militant·es pour mener les luttes globales de demain. Le lancement imaginé d’une antenne du Global Labour Institute en Afrique pourrait venir alimenter encore davantage les réflexions et les alliances.
Mouvements citoyens spontanés
Les participant·es de l’Université du GLI 2019 ont pu imaginer les alliances possibles entre syndicats et autres mouvements citoyens grâce aux récits d’intervenant·es venu·es de France, de République Démocratique du Congo, de Russie et du Sénégal. Les victoires des mouvements La Lucha en RDC et Y’en a marre au Sénégal ont inspirés les participant·es et donné matière à réfléchir sur les moyens d’actions à mettre en œuvre.
Comme en 2017, plusieurs ateliers spontanés ont été mis en place par les participant·es et son venus enrichir le programme initial. Les temps informels qui se sont prolongés parfois jusqu’à tard dans la nuit ont contribué à renforcer les liens entre militant·es syndicales, associatifs, et chercheur·ses francophones. La musique du groupe engagé Yaness a entrainé les participant·es le temps d’une soirée dansante au son des chants arabes et kabyles.Les 7, 8 et 9 octobre 2019; une centaine d’activistes du monde syndical, du monde de la recherche et du monde associatif de 18 pays se sont réuni·es pour penser les liens entre mouvements syndicaux et autres mouvements de la société civile.
Pourquoi décloisonner les luttes?
L’Université a été l’occasion de partager des expériences d’alliances ayant permis de renforcer les revendications féministes dans les organisations syndicales grâce au récit de syndicalistes béninoise et burkinabée racontant la lutte contre le harcèlement sexuel dans les hôtels ACCOR ou encore celui de syndicalistes suisses ayant organisé la grève des femmes. Les participant·es ont également planché sur la lutte contre la montée de l’extrême droite sur les lieux de travail et la cause climat. L’urgence d’articuler lutte contre le réchauffement climatique et lutte pour plus de justice sociale a débouché sur le lancement d’un réseau TUED -Trade Unions for Energy and Democracy- entre syndicalistes francophones sur le modèle du TUED américain.
Université 2017
Internationalisme syndical : s'organiser et gagner
En plus de cela des alliances se sont également constitués pendant les temps informels de l’université entre syndicalistes faisant face à une même multinationale. Un travail est ainsi lancé sur les entreprises de transports du groupe Bolloré en Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest, ou sur les chaines d’hôtel Accor.
Plusieurs ateliers ont permis de partager les expériences de syndicalisation dans les secteurs les plus éloignés des syndicats : syndicalisation des coursiers à vélo avec le CLAP (Collectif des Livreurs Autonomes de Paris), syndicalisation des femmes de chambre avec le partenariat CNT SO-ReAct Transnational, syndicalisation des travailleur·ses informels du transport en Ouganda, syndicalisation des travailleur·ses détaché·ses du bâtiment avec la CGT et ses partenaires européens… Autant d’expériences analysées pour identifier les bonnes pratiques et les conditions à réunir pour surmonter les obstacles et difficultés et obtenir des transformations significatives.
L’université intersyndicale francophone c’était également beaucoup de discussions informelles, des rencontres avec d’autres militant·es syndicaux qui racontent comment ils et elles font grandir le mouvement syndical sur leur territoire, des soirées à chanter des chants de lutte, à échanger contacts et sourires et à préparer les luttes syndicales à venir.
La première université intersyndicale francophone du GLI Paris s’est tenue à la Bergerie de Villarceaux en Ile de France du 20 au 22 novembre 2017. 98 représentant·es syndicaux, chercheur·ses et acteurs associatifs issus de 15 pays se sont réunis pour penser le rôle des organisations syndicales dans la transformation de la gouvernance mondiale. Ateliers programmés ou spontanés, les participant·es ont planché pendant trois journées sur la manière de travailler ensemble à la mutualisation de leurs outils, à la capitalisation de leurs expériences et à la mise en œuvre de projets communs.
Les récits d’expériences d’alliances intersyndicales ont permis de comprendre les leviers que pouvaient représenter la coordination transnationale dans l’amélioration des conditions de travail et du pouvoir des syndicats. L’Alliance internationale des salariés d’ST Microelectronics unissant neuf syndicats appuyés par ReAct Transnational, le réseau international des centres d’appel très développé au niveau euro-méditerranéen expliqué par l’UGTT (Tunisie), la bataille victorieuse pour le droit des travailleur·ses des usines Coca Cola au Guatemala, l’état d’avancement du réseau syndical international de solidarité et de luttes réunissant une soixantaine d’organisations porté par Solidaires ou encore le récit de la campagne Fight for 15 sont autant d’expériences qui ont nourri les discussions et permis d’élaborer une ébauche de guide méthodologique pour outiller les militant·es syndicaux employé·es par une multinationale.
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